"Quand les lesbiennes manifestent, les masses tiquent aux fenêtres" "Plus inconnue que le soldat inconnu, sa femme" "Les gentilles petites filles vont au Paradis, les autres là où elles veulent!"
Médecin, elle s'est battue contre l'isoméride et le médiator, deux coupe faims issus des Laboratoires Servier. Elle a vu certaines de ses patientes mourir. Elle a été harcelé, elle a passé un temps fou à obtenir des rendez-vous avec les instances officielles, elle a "délaissé" ses enfants, mais elle a résisté aux pressions et a gagné ! Enfin retirées, ces molécules ne devraient plus tuer. Mais la vigilance est toujours d'actualité avec d'autres médicaments ... Irène Frachon, l'honneur d'une femme !
Suzy Solidor (1900-1983) photographiée par Man Ray
Elle demeure l'une des figures emblématiques des années 1930 avec son physique androgyne, ses cheveux blonds et sa frange au carré, sa voix grave et masculine et sa vie sentimentale agitée, d'autant qu'elle ne se privait pas, dans certaines de ces chansons, de célébrer l'amour lesbien, ses amours et ses amis, hommes et femmes. Symbole de la garçonne des Années folles, elle contribua aussi à faire connaître au grand public le milieu homosexuel parisien de l'Après-guerre de 14 (trouvé sur wikipedia).
A écouter playlist avec quelques chansons un peu hot de Suzy Solidor plus bas sur le blog
Gribouille est le nom d'artiste de Marie-France Gaite (Lyon, 17 juillet 1941 - Paris, 18 janvier 1968), chanteuse française. Elle commence à se produire très jeune à Lyon, à seize ans, avant de monter à Paris où elle vit de dessins à la craie, sur le trottoir. Une présentatrice de télévision la prend sous son aile, elle chante au Bœuf sur le toit et dans plusieurs autres cabarets. On la compare à Barbara. Jean Cocteau la repère et fait son portrait. Elle enregistre des chansons de Michel Breuzard, puis, collaborant avec des compositeurs comme Charles Dumont, Gérard Bourgeois, Jacques Debronckart, Georges Chelon, elle écrit dans les années 1960 ses textes les plus connus : Mathias, Grenoble, Elle t'attend, On n'a pas le droit, Ostende. Son apparence androgyne et sa voix grave ainsi que ses chansons personnelles et ambiguës lui gagnent le public lesbien. En 1966, elle chante à Bobino en première partie de François Deguelt. En 1968, celle qui chantait Mourir demain décède d'un excès de barbituriques et d'alcool.
Le 8 mars 2011 marque dans de nombreuses régions du monde le 100ème anniversaire de la Journée internationale de la femme.
Il faut toujours que des petites filles et des femmes puissent accéder à l'éducation, à la santé, à la régulation des naissances, à un travail décent et bien payé, au droit de vote et à la liberté de choisir leur vie!
Autrement dit, il y a encore du travail! Voir vidéo ONU Femmes (Esprit de Femme)