Willy, Missy (duchesse de Morny), Henri de Jouvenel et son fils Bertrand de Jouvenel, et ci-dessous Maurice Goudeket
Quelqu'uns des êtres qui ont partagés sa vie ...
Elle rencontre, adolescente, Henry Gauthier-Villars, surnommé "Willy", avec qui elle se marie le 15 mai 1893 à Châtillon-Coligny. Willy, auteur de romans populaires, est un viveur parisien qui fait également travailler à son profit une équipe de collaborateurs. Vite saisi par les dons d’écriture de sa jeune épouse, Willy l’engage à écrire ses souvenirs d’école, qu’il signe sans vergogne de son seul nom. Cela donne Claudine à l'école, bientôt suivi d’une série de Claudine (La Maison de Claudine, Claudine à Paris, Claudine en ménage, etc.), qui sont donc publiés sous le nom du seul Willy.
Encouragée par le comédien et mime Georges Wague (1874-1965), elle commence une carrière au music-hall (1906-1912), où elle présente des pantomimes orientales dans des tenues suggestives, puis se produit au théâtre Marigny, au Moulin-Rouge, au Bataclan. Ce sont des années de scandale et de libération morale : elle divorce de Willy en 1906, connaît plusieurs aventures féminines, notamment avec Mathilde de Morny (Missy), fille du duc de Morny et sa partenaire sur scène, en 1911, qui lui a offert la villa Roz Ven à Saint-Coulomb en Bretagne, ou Natalie Clifford Barney dite « l'Amazone ».
Encouragée par le comédien et mime Georges Wague (1874-1965), elle commence une carrière au music-hall (1906-1912), où elle présente des pantomimes orientales dans des tenues suggestives, puis se produit au théâtre Marigny, au Moulin-Rouge, au Bataclan. Ce sont des années de scandale et de libération morale : elle divorce de Willy en 1906, connaît plusieurs aventures féminines, notamment avec Mathilde de Morny (Missy), fille du duc de Morny et sa partenaire sur scène, en 1911, qui lui a offert la villa Roz Ven à Saint-Coulomb en Bretagne, ou Natalie Clifford Barney dite « l'Amazone ».
Elle rencontre ensuite Henry de Jouvenel, politicien et journaliste, qu’elle épouse en 1912. De lui, elle aura sa seule enfant, Colette Renée de Jouvenel, dite « Bel-Gazou »
À quarante ans, elle joue encore un rôle d’initiatrice à l’amour auprès du fils d’Henry, Bertrand de Jouvenel, dix-sept ans, expérience qui nourrira les thèmes et les situations dans Le Blé en herbe.
Le divorce d’avec Henry de Jouvenel sera prononcé en 1923. Elle rencontre son 3e mari, Maurice Goudeket en accompagnant son amie Marguerite Moreno, chez Madame Andrée Bloch-Levalois, au début de l'année 1925.
En 1945, Colette est élue à l’unanimité à l’Académie Goncourt, dont elle devient présidente en 1949. En 1953, elle est élevée à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur. Elle compte Jean Cocteau parmi ses voisins. Sur ses vieux jours, Maurice Goudeket, son dernier mari, l’aidera à supporter son arthrose. Elle meurt le 3 août 1954.
Malgré sa réputation sulfureuse et le refus par l’Église catholique d'obsèques religieuses, Colette est la seule femme à avoir eu droit à des funérailles nationales.
Elle est enterrée au cimetière du Père-Lachaise à Paris, sa fille repose à ses côtés. (source Wikipedia)
Malgré sa réputation sulfureuse et le refus par l’Église catholique d'obsèques religieuses, Colette est la seule femme à avoir eu droit à des funérailles nationales.
Elle est enterrée au cimetière du Père-Lachaise à Paris, sa fille repose à ses côtés. (source Wikipedia)
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