samedi 29 octobre 2011
vendredi 28 octobre 2011
mercredi 26 octobre 2011
lundi 24 octobre 2011
vendredi 21 octobre 2011
mercredi 19 octobre 2011
lundi 17 octobre 2011
dimanche 16 octobre 2011
Prévention
"Tomber la culotte", une interview réalisée par... par le-kiosque-infos-sida
http://www.lekiosque.org/images/stories/flexicontent/fsfbrochure210911.pdf
samedi 15 octobre 2011
Coquillage
jeudi 13 octobre 2011
Scandale ! DSK blanchi encore une fois ...
Comment porter plainte contre un agresseur qui sait pertinemment, comme sa victime, qu'il ne sera jamais reconnu coupable !
C'est une honte pour tous ! Ceux des hommes (et de certaines femmes hélas!) qui dénigrent et minimisent cette violence faite aux femmes, la Police et la Justice qui hésitent, pour ne pas dire plus, a faire appliquer la loi.
Conclusion : le droit de cuissage et de troussage est officiellement autorisé! un blanc-seing a été signé à tous les violeurs potentiels ! les filles, attention ! garons encore mieux nos fesses!
Même si l'on sait que le dire ne nous protège pas pour autant au vu du nombre estimé de victimes annuel de viols, tentatives de viol et agressions sexuelles!
mardi 11 octobre 2011
lundi 10 octobre 2011
Du traitement du viol par Yvan Levaï ! lettre a envoyer (Initiative d'Osez le féminisme) ...
A destination de M. Philippe Val, directeur de France Inter.
auditeurs.inter@radiofrance.com et philippe.val@radiofrance.com
Objet : Réaction aux propos scandaleux d’Ivan Levaï sur le viol sur votre antenne jeudi 6 octobre
Monsieur,
Lors de l’émission « Comme on nous parle » du jeudi 6 octobre, Ivan Levaï a tenu sur votre antenne des propos scandaleux sur le viol.
Ainsi, comme des millions d’auditrices et d’auditeurs, j’ai pu entendre que pour qu’il y ait viol, il fallait « un couteau, un pistolet, etc. » et que 10% des plaintes pour viol relevaient du « fantasme ».
Ces propos me révulsent.
Ces propos sont faux et démontrent que leur auteur méconnait totalement le phénomène du viol en tant que fait de société.
Les féministes ne cessent de rappeler la réalité des violences faites aux femmes en France. Elles ont rappelé que 75 000 femmes sont violées par an en France. Contrairement à ce que soutient M. Levaï, il n’y a pas 75 000 plaintes par an : seulement 10% des femmes violées portent plainte. Seulement 2% des violeurs sont condamnés. Dans 8 cas sur 10, la victime connait son violeur. Voici la réalité du viol dans notre pays, en 2011.
Je vous rappelle également qu’aux termes de l’article L. 222-23 du Code pénal, « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol ». Pas besoin de couteau ou de pistolet, donc.
L’intervention d’Ivan Levaï n’est qu’un amas d’idées reçues sur le viol. Ces idées reçues sont contredites, chaque jour, par de nombreuses enquêtes quantitatives et qualitatives fiables et par ce que les associations qui accompagnent les victimes observent au quotidien.
Ces propos me révulsent aussi parce qu’ils sont de nature à renforcer la chape de plomb qui pèse déjà très durement sur toutes les femmes violées. Ivan Levaï nous a expliqué qu’une partie des femmes qui portent plainte, qui sont déjà si peu nombreuses, sont des affabulatrices. M. Levaï confond manifestement les chiffres : 10%, ce n’est pas le pourcentage de plaignantes qui fantasment un viol, mais le nombre de victimes de viol qui osent porter plainte. Dans les affaires de viol, la culpabilisation des victimes est permanente. Leur parole est toujours remise en cause. Le combat pour que la honte change de camp doit être mené chaque jour sans relâche. Le 6 octobre, sur votre antenne, il a reculé.
Comme vous, je suis attachée à la liberté d’expression. Et vous n’êtes bien entendu pas responsable de tous les propos qui sont tenus par vos invités. En revanche, votre responsabilité est de ne pas laisser dire de telles contre-vérités sans réagir. Votre responsabilité de journaliste est de rappeler la réalité à des invités ou à des journalistes de votre rédaction qui la piétinent sans vergogne.
Je ne doute pas que vous saurez faire en sorte que ce type d’épisode ne se reproduise pas sur votre antenne. J’espère également que vous inviterez une association féministe de lutte contre les violences faites aux femmes dans l’émission « Comme on nous parle » afin qu’elle puisse rappeler la réalité du viol en France.
Je vous remercie par avance,
NOM, Prénom
samedi 8 octobre 2011
vendredi 7 octobre 2011
Manif devant RMC
Osez le féminisme organise une action symbolique devant RMC aujourd’hui à 18h30.
ils se lâchent encore, les femmes trinquent toujours !
Osez le féminisme organise une action symbolique devant RMC aujourd’hui à 18h30
Osez le féminisme ! s’était élevée en mai dernier contre l’avalanche de propos sexistes en marge de l’affaire DSK. Nous avions déjà dénoncé le sexisme décomplexé qui persiste dans notre pays, ainsi que la relativisation permanente des violences faites aux femmes.
Quatre mois et demi plus tard, nous constatons que la situation n’a pas évolué.
Des propos justifiant les violences sexuelles ont été tenus dans l’émission « Moscato Show » le 3 octobre dernier sur RMC. Voici ce que chacune et chacun a pu entendre : « Tout le monde l’a fait. T’es là t’es en petite tenue : la femme de chambre elle rentre, t’as le chichi sur le côté, ça c’est ta spécialité », « On est un peu emmerdé quand on parle de ça, mais on a tous fait des horreurs », « on sort la truite et bam-bam, deux coups sur le radis » ou encore que c’est ce qui permet de souder un groupe sportif et que « c’est peut-être ça qui manque à l’équipe de France ».
Hier dans l’émission de Pascale Clark sur France Inter, Ivan Levaï a expliqué que pour qu’il y ait viol, il fallait « un couteau ou un pistolet » et que 10% des plaintes pour viol relevaient du «fantasme ».
Ces propos nous révulsent.
Il est scandaleux que, sur les principales radios de France, à heure de grande écoute, il soit possible d’avouer avoir été auteur de violences sexuelles ou avoir eu connaissance de faits relevant de violences sexuelles sans les avoir jamais dénoncées, en toute impunité. Le sélectionneur de l'équipe d'Angleterre a du s'expliquer face aux accusations de harcèlement sexuel par une femme de chambre de leur hôtel dont font l’objet trois de ses joueurs. Si cette histoire est prise très aux sérieux outre-manche, il en est tout autrement en France.Il est scandaleux qu’il soit possible de colporter de telles contre-vérités sur le viol sans qu’à aucun moment ces propos ne soient contredits.
L’absence de réaction du CSA ou de nos dirigeants politiques face à la minoration des violences sexuelles est intolérable. Osez le féminisme ! rappelle que 75 000 femmes sont violées chaque année en France. Les violences sexuelles ne relèvent pas du fait divers mais du phénomène de société. Elles ne relèvent pas de la plaisanterie ou du fantasme, mais de la justice. Le viol est un crime.