vendredi 29 octobre 2010
mercredi 27 octobre 2010
Le temps des cerises me semble révolu !
Berthe Morisot, Peintre impressionniste, 1841-1895"Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur"
Paroles de chansons de Jean-Baptiste Clément en 1866, reprise pendant la Commune de Paris en 1871
mardi 26 octobre 2010
lundi 25 octobre 2010
samedi 23 octobre 2010
vendredi 22 octobre 2010
jeudi 21 octobre 2010
mercredi 20 octobre 2010
mardi 19 octobre 2010
Charles Baudelaire - Les fleurs du Mal - Les bijoux
Paul Louis Boucard, Peintre français, 1853-1937
La très-chère était nue, et, connaissant mon coeur,
Elle n’avait gardé que ses bijoux sonores,
Dont le riche attirail lui donnait l’air vainqueur
Qu’ont dans leurs jours heureux les esclaves des Maures.
Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Ce monde rayonnant de métal et de pierre
Me ravit en extase, et j’aime à la fureur
Les choses où le son se mêle à la lumière.
Elle était donc couchée et se laissait aimer,
Et du haut du divan elle souriait d’aise
A mon amour profond et doux comme la mer,
Qui vers elle montait comme vers sa falaise.
Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,
D’un air vague et rêveur elle essayait des poses,
Et la candeur unie à la lubricité
Donnait un charme neuf à ses métamorphoses ;
Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,
Polis comme de l’huile, onduleux comme un cygne,
Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ;
Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,
S’avançaient, plus câlins que les Anges du mal,
Pour troubler le repos où mon âme était mise,
Et pour la déranger du rocher de cristal
Où, calme et solitaire, elle s’était assise.
Je croyais voir unis par un nouveau dessin
Les hanches de l’Antiope au buste d’un imberbe,
Tant sa taille faisait ressortir son bassin.
Sur ce teint fauve et brun, le fard était superbe !
Et la lampe s’étant résignée à mourir,
Comme le foyer seul illuminait la chambre,
Chaque fois qu’il poussait un flamboyant soupir,
Il inondait de sang cette peau couleur d’ambre !
Elle n’avait gardé que ses bijoux sonores,
Dont le riche attirail lui donnait l’air vainqueur
Qu’ont dans leurs jours heureux les esclaves des Maures.
Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Ce monde rayonnant de métal et de pierre
Me ravit en extase, et j’aime à la fureur
Les choses où le son se mêle à la lumière.
Elle était donc couchée et se laissait aimer,
Et du haut du divan elle souriait d’aise
A mon amour profond et doux comme la mer,
Qui vers elle montait comme vers sa falaise.
Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,
D’un air vague et rêveur elle essayait des poses,
Et la candeur unie à la lubricité
Donnait un charme neuf à ses métamorphoses ;
Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,
Polis comme de l’huile, onduleux comme un cygne,
Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ;
Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,
S’avançaient, plus câlins que les Anges du mal,
Pour troubler le repos où mon âme était mise,
Et pour la déranger du rocher de cristal
Où, calme et solitaire, elle s’était assise.
Je croyais voir unis par un nouveau dessin
Les hanches de l’Antiope au buste d’un imberbe,
Tant sa taille faisait ressortir son bassin.
Sur ce teint fauve et brun, le fard était superbe !
Et la lampe s’étant résignée à mourir,
Comme le foyer seul illuminait la chambre,
Chaque fois qu’il poussait un flamboyant soupir,
Il inondait de sang cette peau couleur d’ambre !
lundi 18 octobre 2010
dimanche 17 octobre 2010
samedi 16 octobre 2010
vendredi 15 octobre 2010
jeudi 14 octobre 2010
mercredi 13 octobre 2010
mardi 12 octobre 2010
lundi 11 octobre 2010
Lilli Palmer 1914-1986, Actrice allemande d'origine polonaise, Peintre, Ecrivaine
Anonymes années 50
samedi 9 octobre 2010
vendredi 8 octobre 2010
Claude Cahun, Photographe française, 1894-1954

Claude Cahun est une photographe et écrivaine française, née Lucy Schwob, à Nantes, le 25 octobre 1894 et morte à Saint-Hélier, Jersey, le 8 décembre 1954. Elle est la nièce de l'écrivain Marcel Schwob et la petite-nièce de Léon Cahun.
En 1909, elle rencontre Suzanne Malherbe pour qui elle a un coup de foudre. En 1917, elles deviennent "sœurs par alliance" en raison du remariage de Maurice Schwob avec la mère de Suzanne. Peintre, graveur et collagiste, Suzanne prend le pseudonyme de Marcel Moore et sera la fidèle compagne de Claude Cahun jusqu'à la mort de cette dernière.
Très intimiste, poétique et largement autobiographique, son œuvre, en particulier photographique, est très personnelle et échappe aux tentatives de classification ou de rapprochement.
Son appartenance au mouvement surréaliste est dépassée par une inspiration très baudelairienne et la quête d'un mythe personnel. Elle ne cherche ni à provoquer, ni à « faire spectaculaire ». C'est elle-même qu'elle cherche, dans un jeu de miroirs et de métamorphoses permanent, entre fascination et répulsion dans une œuvre en grande partie composée d'autoportraits. De son goût pour le théâtre, elle tire une véritable passion de la mise en scène, d'elle-même comme des objets. Ainsi, elle use de déguisements, de maquillage, se rase la tête et les sourcils, etc ...
Son autobiographie par l'image fait une large place à l'identité sexuelle : elle aspirait à être d'un "troisième genre", indéfini, à la lisière de l'homosexualité, de la bisexualité et de l'androgynie.
jeudi 7 octobre 2010
mardi 5 octobre 2010
Quelques "couples de femmes" dans la peinture
Gerda Goettlieb Wegener 1886-1940
Henri de Toulouse Lautrec 1864-1901
Tamara de Lempicka 1898-1980
Marie Laurencin 1883-1956













































