jeudi 23 septembre 2010

Poème de Louise Labé 1524-1566

Toulouse Lautrec

Oh, si j’étais en ce beau sein ravie
Si m’accolant tu me disais : chère Amie
Contentons-nous l’une de l’autre !
Si, de mes bras la tenant accolée,
Comme du Lierre est l’arbre encerclé,
La mort venant, de mon aise envieuse,
Et mon esprit sur ses lèvres fuirait,
Bien je mourrais, plus que vivante, heureuse.

4 commentaires:

  1. Après vérification dans la Nrf, ce poème est originalement destiné à un Ami sans e. Fort regrettable mais authentique: Louise Labé était mieux une admiratrice de Sappho qu'une lesbienne véritable.

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  2. Cela reste un beau poème d'amour, c'est là le principal !

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